quarta-feira, 26 de junho de 2013

A ESSÊNCIA DA ORAÇÃO
Côn. José Geraldo Vidigal de Carvalho*
Numa de suas admiráveis alocuções o Papa Bento XVI mostrou que, não obstante o secularismo que impera neste início de milênio, “vemos muitos sinais que nos indicam um despertar do sentido religioso, uma redescoberta da importância de Deus para a vida do homem, uma exigência de espiritualidade, de superar uma visão puramente horizontal, material da vida humana”. De fato, se percebe de um lado a busca do Ser Supremo por muitos que se desligaram das realidades eternas e, mesmo entre os cristãos, o anseio de um contato mais profundo com Deus. Multiplicam-se os “Grupos de Oração”. Nota-se uma participação mais fervorosa nas Missas. Contempla-se nas Igrejas durante o dia pessoas diante dos Sacrários numa postura reflexiva. Em muitas casas voltaram a ter espaço oratórios que propiciam momentos de uma prece ardente. Por tudo isto nada melhor do que uma reflexão sobre a alma da prece, ou seja, desta tensão para o Criador, desta necessidade de se relacionar com o Ente Superior do qual ontologicamente cada um em tudo depende. .






Cette Source inépuisable (le Christ) offre ainsi une eau qui régénère. Dans le Cantique spirituel A, recourant à une autre image, saint Jean de la Croix évoque ce caractère inépuisable : « Ce qui est dans le Christ est inépuisable ! C’est comme une mine abondante remplie d’une infinité de filons avec des richesses sans nombre ; on a beau y puiser, on n’en voit jamais le terme. Bien plus, chaque repli renferme ici et là des richesses nouvelles… » Ces eaux sont riches, positives ; leurs vertus se situent aux antipodes des eaux tumultueuses et dangereuses des fleuves en crue qu’évoque le texte d’Isaïe que nous venons d’entendre (Isaïe 43, 2) ; précisément parce qu’au cœur de l’oraison, la Présence du Seigneur, semblable à une eau bienfaisante, rafraîchit, désaltère, réhydrate l’âme et le cœur du croyant. Dans la version B du Cantique Spirituel (12, 3), la foi est comparée à « une source, parce qu’elle verse à flots dans l’âme tous les biens de l’ordre spirituel. Le Christ Notre Seigneur a lui-même appelé la foi une source lorsque, appelant la Samaritaine, il dit que ceux qui croiraient en lui auraient en eux-mêmes une source d’eau jaillissant jusqu’à la vie éternelle (Jn 4, 14) » ; et celui qui en boit n’a plus jamais soif. L’oraison : instrument au service du renouvellement de cette source ! La source, comme une image de la foi !… Un autre symbole, également cher à saint Jean de la Croix transparaît à la fin du psaume 138, (versets 11-12) que nous avons chanté : il s’agit du thème de la nuit. Dans sa poésie de la Nuit Obscure (str. 3), le saint nous dit ceci : « …Et je n’apercevais rien pour me guider que la lumière qui brûlait dans mon cœur. ». Commentant ce poème Jean de la Croix nous dit : en quelque sorte, « on oblige l’âme à marcher dans l’obscurité et la pureté de la foi ». Et précise, plus loin : « Cette nuit obscure du feu d’amour, tout en purifiant l’âme dans les ténèbres… l’éclaire peu à peu dans les ténèbres. »
Nous voici exactement à dix jours de la Nuit de Noël, et c’est vraiment une aubaine et une grâcede fêter saint Jean de la Croix, d’être au contact de ses écrits dans ce contexte de l’Avent, si proche de la Nativité. Pour Jean, la nuit correspond à la nuit spirituelle de la foi, éclairée cependant de l’intérieur par cette même foi, qui, appuyée sur le Christ, est semblable à un flambeau, à un feu ; la foi éclairant comme de l’intérieur le chemin (« Au milieu d’une nuit obscure étant d’amour enflammé » écrit-il). Le type de nuit que l’on évoquera et chantera la veille de Noël est d’un autre ordre : il s’agit de « la nuit du péché » (Cf. Edith Stein, Le mystère de Noël), du refus de Dieu et plus encore de l’ignorance, de la souffrance des hommes privés de la pleine connaissance du Seigneur. Ainsi, « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière, sur les habitants du pays de la mort une lumière a resplendi. » (Isaïe 9, 1). Puissions-nous unifier ces deux nuits, les aborder de façon complémentaire, comme deux solidarités à vivre avec l’humanité : la nuit qui relève du combat spirituel, selon Jean de la Croix (et beaucoup mènent de rudes combats), et celle qui nous rend proches « des joies et des espoirs, (et surtout) des tristesses et des angoisses des hommes de ce temps » (Vatican II, GS 1). A l’invitation du Christ dans l’évangile de ce jour, puisse « notre unité », notre communion « être parfaites » afin de nous tenir devant Dieu pour tous ceux qu’Il nous a donnés à aimer et accueillir dans notre prière (Jn 17, 23-24).
Demandons à saint Jean de la Croix, qui a tant médité le mystère de l’Incarnation d’intercéder pour nous. Reprenons ses propres paroles (Romance 5, lignes 15-22) pour nourrir l’attente de la Naissance du Sauveur :
Les uns disaient : ‘Oh ! Si venait de mon temps la joie !’
D’autres :

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